Jours, trainant sur toutes choses comme moisissure
Pierres mortes, argentées par la ballade nocturne des limaces;
Clair de lune cendré, rostre d’un voyage oublié ;
La nue se voûte sur une lancinante attente ;
Galalithe nature aux senteurs de pétun…
Que s’ouvre un œil d’entomologiste
Dans ton visage mafflu ;
Et que le gymnote éclaire enfin la berge ;
Silhouettes de brume prennent chair ;
S’anime la grande fumée immobile ;
S’envole cette désolation en une nuée de foulques
Dans un ciel apaisé, chassant peine et ennui.