Sommeille toujours, calme ennemi,
Tinte en mon pavillon
Ton crépitement ocreux ;
Ligne sombre sur mon ciel brouillé.
Bile éparse au vent du matin ;
Clarté lunaire ruisselant sur la nuit ;
Fabuliste en suaire d’aube glacée,
Je tavèle le sol de quolibets pointus.
Se tait tout soudain le vent cognant sur la muraille
Flots morts d’une mer devenue immobile ;
Suffit de m’enténébrer, inerte pisé,
Je me fais fugitive de ta parcimonieuse égide.